Nom : Kael
Prénom : Rain
Âge : 15 ans
Sexe : Masculin
Classe : Alchimiste
Nationalité : Ma mère est française, mon père est anglais, vous comprendrez que j'aie du mal à vous le dire avec exactitude.
Langue(s) parlée(s) et écrite(s) : J'ai une préférence certaine pour le français, cependant je peux parfaitement parler en anglais si besoin.
Poids : Bonne question, j'dirais 75 kilos
Taille : 1m75, approximativement
Description Physique : De taille moyenne, j'ai de longs cheveux blonds et des yeux dorés et perçants. J'ai un long manteau rouge. (Précision : les ailes que l'on voit sur l'avatar ne sont qu'une fantaisie de ma part : il s'agit d'un portrait que j'ai commandé à un ami... Mais qui sait ? Une transmutation pourrait m'en fournir, un jour...)
Description mentale : Reservé la plupart du temps. Je ne fais pas vraiment étalage de mes sentiments, mais quand je parle au gens, c'est de manière directe et franche. Peu importe si cela blesse l'interlocuteur ou non. Je suis fidèle à mes amis, cruel face à mes ennemis. Couleur préférée : le vert.
Armes: Une épée à deux mains qui est dans ma famille depuis des générations.
Histoire :
Salut, je ne suis qu'un jeune alchimiste ambitieux et mon histoire n'est pas très interessante, mais elle vous fera passer le temps.
J'ai longtemps habité en Angleterre, dans la cité de Londres. Pour autant que je sache, je suis né là-bas. Mon père était un riche dirgeant d'une société florissante qui produisait des téléphones portables, et dont le nom m'échappe toujours. Ma mère, elle est héritière d'une famille de haute bourgeoisie française. A l'en croire, ses ancêtres – et donc les miens – étaient nobles. Autant vous dire que je parle couremment ces deux langues. Toujours est-il que mon enfance à Londres a été plutôt... aisée. On m'a envoyé dans les meilleurs écoles privées, j'ai fréquenté les hautes sphères dès l'âge de sept ans, à la fois de la France et de l'Angleterre.
Lorsque je retournai en France, vers l'âge de neuf ans, je m'étais déjà fais une idée de la politique de ce monde corrompu : pots-de-vin, corruption et complots y règnent, et y règneront toujours si nous ne faisons rien. C'est pourquoi je me promit que plus tard, je dirigerai le monde. Mais là n'est pas la question. En arrivant en France, je fut totalement ébahis devant la bibliothèque de ma famille maternelle : il y avait là des ouvrages sur toute l'Histoire (que j'étudiai, depuis l'Egypte antique et ses pharaons jusqu'à aujourd'hui : l'Histoire m'a toujours passionné), sur la (là encore, pendant quelques temps je lisais ces livres pour mon futur projet), mais aussi et surtout sur l'alchimie (mon oncle du côté maternel l'avait étudié dans sa jeunesse, d'où l'acquisition des ouvrages, mais avait laissé tombé en se mariant). Une bonne moitié de la bibliothèque faisait référence à cet art. Pendant deux ans – jusqu'à treize ans, j'étudiai l'alchimie avec ces livres pendant tous mes temps libres. Elle me passionnait autant que la magie passionne d'autre gamins. Je n'y étais pas vraiment doué, mais je progressais, petit à petit. J'arrivais à faire des transmutations de plus en plus complexe. Mais vous comprendrez que ce n'est pas en deux ans que j'ai atteint mon niveau actuel ; non, en fait, c'est venu après un événement plutôt étrange.
Nous étions toujours en France, dans le château que possédait ma famille (selon ma mère, hérité de mes ancêtres ; il s'agissait d'une grand bâtisse de pierre qui avait était refaite pour améliorer le confort, dans le nord de la France). C'était une belle nuit de pleine lune, en été (pendant les vacances), et le ciel était dégagé. J'étais dans ma chambre, au rez de chaussé, en train d'étudier un de ces livres. J'ouvris la fenêtre pour que l'air puisse entrer un peu quand j'aperçus une ombre. Je regardai un peu mieux. En effet, il y avait bien une silhouette qui se découpait sur le ciel nocturne. Je la hélai. Aucune réaction. Je recommençai plusieurs fois sans que rien ne change. Puis, alors que la curiosité l'emportait sur la prudence, je passai par dessus la fenêtre et fis le mur. Je m'approchai de la silhouette qui se révéla être une jeune fille d'à peu près mon âge, vêtue d'une simple tunique. Quand je commençai à lui poser des questions, elle mit simplement son doigt sur ses lèvres en souriant, me pris la main, et me tira vers un bosquet tout proche. Après avoir marcher quelques temps, elle s'arrêta et se tourna vers moi, en tirant un couteau de sous sa tunique.
- Oh, fait gaffe, c'est dangereux ! lui dis-je.
Toujours sans rien dire, elle s'approcha de moi tandis que je reculai. Je cru ma fin arrivée lorsque je sentis un arbre dans mon dos, le froid du métal mordit mon cou et je sentis un liquide chaud couler. Mais cela n'alla pas plus loin. Une lueur d'hésitation éclairait les yeux de la jeune fille.
- Pourquoi n'appuie tu pas ? Tout sera fini rapidement...
- Je... Je n'ai jamais tué personne, encore.
C'était la première fois que j'entendais sa voix. Il s'agissait d'une voix claire et flûtée.
- Pourquoi dois-tu me tuer ?
- Je... dois faire ça... pour lui. Tu as
- Lui ?
- C'est un guerrier-brigand redouté que tu connais probablement. Il a tué mes parents et m'a prise avec lui.
- C'est qui ? Je ne connais aucun brigand.
- On le nomme Thibaud, dit « le voleur aux mains d'argents ». Jamais il ne s'est fait attrapé.
- Je ne le connais pas.
Elle fut réellement surprise.
- Comment ça ? Tout le monde le connais, voyons, à travers tout le Royaume de France !
- Royaume ? (C'était mon tour d'être surpris) Mais ca fait belle lurette qu'on est en République ! Ici, nous sommes en l'an 1998, à l'aube du IIIe millénaire et du XXIe siècle.
- Nous... Sommes... ? Ce... n'est pas possible... Tu mens ! On est en l'an 1112, au XIIe siècle !
- Je peux te montrer, si on rentre chez moi.
- D'accord, dit elle après un long silence.
Elle retira sa dague de mon cou et m'aida à me relever. Sur le retour, nous parlâmes un peu, et je commençai à l'apprécier. Elle était plutôt gentille et sensible, en fait. Dans la nuit, je ne la distinguait pas, mais je vis cependant qu'elle avait des cheveux blonds et des yeux bleus envoûtants à la faveur d'un rayon de lune.
Aux abords de l'orée de la forêt, nous sentîmes une odeur de brûlé. Nous nous précipitâmes pour voir ce qui se passait, et je fus horrifié de voir le château en proie à un incendie. Devant les flammes, je vis quelques cavaliers qui s'approchaient, sur le petit chemin en terre qui allait vers le bâtiment. L'un d'eux se détacha du groupe et s'approcha de nous. Il me regarda dédaigneusement et se tourna vers la jeune fille.
- Je t'avais demander de le tuer et de récupérer les trucs précieux qu'il avait sur lui.
- Je suis... désolée... Il m'a dit des choses et... (La peur et la haine se lisait dans ses yeux)
- Peu importe, je vaisle tuer ici et maintenant.
Il dégaina une épée simple mais néanmoins tranchante. Pour la deuxième fois, une peur terrible m'envahit. Je voulais fuir, mais mes jambes ne bougeaient pas.il leva son épée, l'abaissa. Les yeux fermés, j'attendais la mort, qui ne vint pas. Lorsque je les rouvris, je vis devant moi le corps à genous de la jeune fille, la poitrine transpercée, devant moi. Un pluie fine commençait à tomber tandis que l'homme retirait sa lame et que la jeune fille s'écroulait. L'homme partit, visiblement dégoûté. Je m'approchais de la jeune fille, la retournait sur le dos. Elle n'était pas tout à fait morte.
- Pourquoi... m'avoir protéger ? Attends, ne parle pas, j'appelle une ambulance !
Je sortis un téléphone portable (ma famille avait les moyen de m'en acheter) mais elle prit ma main dans la sienne. Elle tenta de parler, mais visiblement, ne put rien dire. Elle se contenta de mourir, le sourire aux lèvres, tandis que ses yeux se voilaient. La pluie fine devint une averse tandis que je la pleurais. Plus tard, je m'occupai de lui creuser une tombe par mes propres moyens.
Lorsqu'elle fut enfin enterrée dignement, je retournai vers les décombres du château, voir si je pouvais sauver quelque chose. En bon état je trouvai un sac à dos, deux livres et une épée presque aussi grande que moi, dans son fourreau. Une épée qui se trouve dans ma famille française depuis des générations. Je la pris et la regardai, perdu dans mes pensées, puis je finis par attacher la sangle dans mon dos. Je récupérais aussi un vieux bouclier, héritage de mon oncle alchimiste. Quoi de mieux pour aller avec une épée ?
C'est alors que je voyageais (depuis environ deux mois ; je mangeais comme je pouvais et il m'arrivait bien souvent de voler de l'argent ou de la nourriture) qu'un alchimiste dont je ne dirais pas le nom m'a recueillis et m'a enseigné ce qu'il savait jusqu'à ce que la lune bleue fasse son apparition. Il me dit alors que je savais ce qu'il me fallait savoir, me dit de suivre mes convictions. Qu'allais-je donc faire ? J'étais maintenant un alchimiste assez réputé parmis toute la guilde. Pas le meilleur, mais je me débrouillais néanmoins pas trop mal. Je pourrais atteindre la plupart des buts que je me fixerais. Je décidai de m'orienter vers la transmutation humaine. Je trouverai sûrement le moyen de ressussiter cette jeune fille dont je ne connais pas le nom... Je pourrais lui demander pourquoi elle m'a protégé. Je pourrais...
Métier : Je suis étudiant en alchimie (section transmutation humaine)
Ven 3 Aoû - 13:22
